Des choses, et d'autres vu sur le Oueb

Le concours d’orthophonie repose sur plusieurs épreuves différentes : à l’écrit, les candidats sont interrogés sur la maîtrise de la langue. On leur pose ainsi des questions de grammaire ou d’orthographe.

Au cours des épreuves écrites du concours d’orthophonie de Clermont-Ferrand, par exemple, on a observé certaines années des QCM regroupant autant d’exercices sur l’orthographe que la grammaire et le vocabulaire, mais également des éléments relatifs à l’étymologie et la logique.

Sur le concours d’orthophonie de Paris, on aborde aussi le vocabulaire, la grammaire et l’orthographe sous forme de QCM, puis l’on pose d’autres questions sur le même principe, cette fois dans l’univers des mathématiques. Ceux qui ont tenté le concours d’orthophonie de Nice ont même dû composer avec un texte en anglais, dans le cadre d’un exercice de compréhension écrite. Également interrogés sur l’orthographe et le vocabulaire, ils ont ainsi abordé deux thématiques immuables en orthophonie.

En parallèle de ces matières scolaires continuellement présentes dans le concours en orthophonie, les écoles attachent beaucoup d’importance à la curiosité de leurs étudiants. En ce sens, la culture générale est toujours mise à l’épreuve. Parfois, sous la forme d’un QCM qui peut poser problème, parce que les réponses sont très proches et demandent une bonne gestion de temps (ne pas tomber dans certains pièges !).

Dans d’autres cas, la culture générale est évaluée à l’issue d’une épreuve d’expression écrite. Le candidat doit alors s’exprimer sur un sujet d’actualité, par exemple. En ce sens, avant de candidater pour les écoles d’orthophonie, il est primordial de s’entraîner sur cette thématique.

Il existe différentes manières de se cultiver sans même s’en rendre compte : lire le journal tous les jours, regarder des jeux télévisés, consulter les nouvelles régulièrement — toutes thématiques confondues — sur le web, etc. Et pour une initiation accélérée, il existe des livres spécialisés dans la culture générale.

Enfin, l’écrit ne constitue pas la seule évaluation, puisque les candidats doivent aussi faire leurs preuves sur une session orale. Elle se présente généralement sous la forme d’un entretien avec de nombreux exercices mettant à l’épreuve les capacités à mémoriser des mots ou chiffres ou à corriger rapidement des petites dissertations, par exemple.